Quand le kangourou chantera le coucou…

- Chérie nous partons en vacances, prépare la valise !
- Euh, je dois dire youpi ? Tu m’annonces ça comme ça… je peux savoir où, quand, et surtout avec quel argent ? »
- En Australie, tous frais payés !!!
- …
- Et ta recherche d’emploi ? Ton rêve d’entrainer les Young Boys de Berne, de les porter au sommet de l’Europe ? j’ai bien voulu être patiente avec ta lubbie, mais il faudrait peut être penser à concrétiser quelque chose plutôt que d’être perpétuellement nonchalant.
- Mais justement, les vacances sont pour toi, moi, je suis nommé entraineur des Wollongong Wolves !
- Si tu crois que c’est le meilleur tremplin pour ta carrière...
- allez, boucle-là !
- Quoi, non mais je t’interdis de….
- la valise, boucle la valise !!!

C’est donc avec le soutien plein et entier de ma chère et tendre, que je prends aujourd’hui les rênes du club de Wollongong Wolves, fier club semi-amateur tout juste promu… mais l'objectif à long terme est clair : prendre la tête des Young Boys de Berne et conquérir l'Europe !

Le club des Wollongong Wolves est jeune, puisqu’il n’a guère que 30 ans d’existence, et semi-professionnel. Lorsque j’arrive, le club s’apprête à connaître sa première saison dans l’élite Australienne. Les dirigeants comme les supporters ne sont pas dupes et leur demande est simple : construire une équipe qui pourra lutter contre la relégation. Et les dirigeants ont les moyens de leurs ambitions : le budget transfert est de 0€, et la masse salariale dépasse déjà le plafond… Conséquence de cela, les bookmakers laissent tomber leur froide sentence : la côte pour le titre est à 81 contre 1. Le club de Perth Glory apparaît comme le grand favori avec une côte de… 1 !

Côté joueurs, un rapide tour d’horizon montre plusieurs évidences :
- Le joueur le mieux valorisé affiche un médiocre 375k€
- Les meilleurs joueurs sont du niveau réserve d’équipe de Nationale française : 3-4 notes « techniques » culminent à 12-13, tout le reste est très médiocre. Ce sont principalement mes MC et AC.
- Grosse dépendance sur certains postes clés : un seul MDC, 17 ans, notes médiocres tendance nulle
- Les ailiers sont nuls, la charnière centrale est nullissime, à moins que ce ne soit l’inverse.
- Il n’y a pas d’équipe B, mais une U21 et une U19.

Pour mes premiers pas, je provoque 2 rencontres amicales contre l’équipe U21. Après avoir fait monter en équipe première les joueurs a priori les plus intéressants, j’opte pour un 433 assez traditionnel, si ce n’est que les ailiers sont en position AG et AD. Au-delà du score (victoires 1-0 et 3-0), je m’interroge sur la capacité de l’équipe à évoluer durablement dans cette formation tactique : ces victoires n’ont été acquises qu’avec des changements opportuns et en remplaçant les ailiers par des buteurs de second rang, et en changeant un des deux défenseurs centraux. Heureusement, le jeune Kerr, MDC, réalise un travail intéressant dans un rôle de 6 très exigeant malgré son très jeune âge (17 ans) et ses notes toutes <10. Autre constat, intéressant et inquiétant à la fois : l'équipe tire souvent au but donc la formation est bonne, mais ne cadre pas, et le ratio but / tirs cadrés et inférieur à 1/4, les attaquants vont devoir progresser dans la finition...

Autre surprise pour l’européen que je suis : un premier titre est en jeu, le Challenge NSL (un sorte de coupe de la ligue), en parallèle des matchs amicaux de préparation, et dont la finale interviendra avant même le lancement du championnat.

Cool, bonne chance dans ta quête, je t'aurais bien vu entrainer les Brisbane Strikers, un endroit qui aurait forcément plu à ta femme, puisqu'il y a plus de serpents là bas, que de bipodes  lol

Et, tu oublies le E à la fin de Berne   tu le dis en franglais  ^^

Tu nous diras si le recrutement est difficile? exclusivement national?

lamouette17 a écrit:Et, tu oublies le E à la fin de Berne   tu le dis en franglais  ^^

Je dois trop regarder Stéphane Bern      

lamouette17 a écrit:Tu nous diras si le recrutement est difficile? exclusivement national?

Pour l'instant, c'est zéro recrutement, faute d'euros et faute de joueurs identifiés. J'ai lancé mon scout (pas top compétent, mais pas une quiche non plus) sur les jeunes...

Les premiers pas de l’équipe lors des matchs de préparation démarrent par une réelle contre-performance (1-3 face à Sutherland). Pourtant, compte tenu du nombre de tirs (7 cadrés), je ne m’alarme pas et estime que c’est la faute à pas de chance. Je décide donc de maintenir la formation pour les matchs à venir. Toutefois, je suis lucide et fataliste, les premiers constats apparus dès les matchs face aux U21 se confirment dangereusement, mais à court terme je n’ai aucune solution.

Comme indiqué précédemment, en parallèle des matchs de préparation, se tient une première Coupe, la NSL Challenge Cup, à 8 équipes. Je me suis tellement laissé surprendre (« nonchalant » disait ma femme ?) que j’ai aligné une équipe dans laquelle je testais différents profils de joueurs… sans conséquence heureusement, car cette première compétition est une réelle aubaine : aussitôt arrivé, me voici couvert de lauriers par mes joueurs et dirigeants !!! Pourtant, soyons réalistes : seule la finale a montré une équipe conquérante, et qui plus est contre le favori n°1 du Championnat à venir, car pour le reste, les deux matchs précédents ont été des plus laborieux (tirs au but).

A la fin de cette période, déjà riche, mon équipe est stabilisée tant dans sa composition que dans sa formation, que j’ai peaufinée au gré des matchs. Comme vous pouvez le voir, mon équipe n'est pas flamboyante, mais encaisse peu de buts, malgré sa charnière centrale très faible.

Un petit screen de ton équipe, et de ta "star"? ^^
Vous n'avez pas vu trop de serpents à Brisbane?

Voici ma star à 375k€ !  
Je l'utilise en n°10, donc le MCd avec la flèche en avant de mon 4-3-3, mentalité "très offensive", et des consignes genre "je porte le ballon, je dribble, bref je casse les lignes adverses". Pourtant, dans l'absolu, il est plus indiqué pour évoluer en 8... Mais je n'ai pas de meilleur dribbleur, ni de joueur plus équilibré.

" />

Quel challenge ! Tu m'as donné envie de lancer le jeu après une bonne pause... Je vais essayer de trouver un truc corsé aussi !

Je t'envoie mes meilleures ondes ! Have fun.

Bon courage pour ton défi tercio
Je ne sais pas comment tu fais pour prendre aussi peu de buts, avec un 433 offensif, et des quiches en défense
Tu as acheté des joueurs libres ? Tu te fais prêter 2-3 joueurs gratuits pour la saison 1 ?

Suis-je un génie ? Mes joueurs sont-ils surdoués ? Le Championnat Australien est-il nul ?

Comment ne pas me poser ces questions alors que tout le vestiaire le stade et même la ville sont en liesse après notre victoire sans appel (5-0) en Finale Majeure ? Ce match vient en effet conclure un Championnat durant lequel l'équipe s'est très bien comportée : meilleure défense, deuxième meilleure attaque, et affichant même à domicile 21 buts marqués pour seulement 2 encaissés (à l'extérieur, c'est tout de même plus mitigé avec un ratio de 2 buts marqués pour 1 encaissé)... bref nous sommes leader au terme des 24 rencontres de championnat. Et la demi-finale majeure (par opposition au parcours mineur qui va voir s'affronter les 3-6ème, pour déterminer un adversaire au vaincu de la demi-finale majeure et ainsi désigner le deuxième finaliste) en aller-retour est une formalité avant une finale qui voit donc mon équipe dérouler.








Côté technique mon équipe est rodée et le trio central Kerr (MDC), Hugues (MCg), Ellul (MCd, déjà présenté) a fait des merveilles ces trois joueurs terminant dans le top15 des meilleures notes attribuées aux joueurs (Hugues élu meilleur joueur du Championnat). Et Anderson a la pointe a démontré de réelles qualités de finisseurs et lui aussi termine en tête du classement du meilleur buteur. Pour les ailiers, les notes ne sont pas remarquables, mais ils enquillent les passes décisives, et ma foi, c'est bien tout ce que je leur demande ! A noter également, la pépite Bell, 17 ans, et déjà un joueur clé !













Face à la liesse qui suit ce doublé historique Challenge / Championnat je subis un réel coup de blues : comment faire mieux l'an prochain alors que mes victoires n'ont débloqué aucun nouveau budget ni pour les transferts, ni pour les salaires, et pire aucun joueur n'a réellement pris de valeur. Parallèlement toutes mes tentatives de recrutement à coût zéro ont fait choux blanc aucun joueur ne parvenant à obtenir une autorisation de travail. A croire que ce championnat Australien vit en vase clos...

Bref, je m'interroge déjà sur mon avenir ici. Une D2 Suisse ne vaudrait-elle pas mieux pour mon ascension ? Je m'en réfère à vous chers actionnaires-lecteurs !
Pour information, les Young Boys ont terminé 7ème de leur championnat, l'entraineur n'a encore jamais été inquiété...

Tu n'as malheureusement pas le choix je pense, que de monter ta réputation en Australie en tentant de faire de même sur ta 2e saison. Et attendre ton heure.

Je pense que tu devrais rallier la Suisse, quitte à ce que ce soit un club de division inférieure... Tu pourras toujours recruter des sans club ou faire des prêts. Et ce sera plus simple de choper l'emploi à Berne ! ;-)

Ce que tu as fait en Australie est super, mais si ton objectif n'est pas d'entrer dans l'Histoire du football australien, autant quitter le pays sur ces succès mérités.

Débuter gentiment avec un petit club suisse te permettra de mieux comprendre et par la suite, dominer, le championnat helvète !

Quelle déception !

Oui, cette seconde saison à la tête de Wollongong Wolves est une vrraie déception.Non pas que les résultats soient honteux au regard du potentiel initial de l'équipe, mais il sont décevants vu le parcours réalisé. Je m'explique...

Avec notamment deux 9-0 acquis face à des équipes de seconde zone lors des matchs de préparation (des scores inédits jusqu'alors quelque soit la qualité de l'adversaire), j'avais de quoi être optimiste. Et cet optimisme a d'ailleurs connu une première concrétisation lorsque l'équipe a rencontré comme la saison passée le Challenge de début de saison. Et que dire de ce parcours de leader de la Ligue auteur une nouvelle fois de la meilleure défense du championnat.

De quoi me plains-je vous demandez-vous ? Dès la saison dernière, je m'interrogeais sur la difficulté de recrutement, sur l'inexistence du banc, de l'inadéquation relative de mon effectif à la tactique prônée. Et même si les résultats ont toujours été là, aucune de ces questions n'a trouvé davantage de réponse en saison 2 qu'en saison 1. Et ce qui devait arriver arriva. Une blessure par ci, une suspension par là, ou encore des renouvellements de contrat entravés par l'accès au certificat de travail, mon effectif a petit à petit subi une attrition lente mais réelle. Et lorsque la finale de la très médiocre Coupe d'Océanie (10 buts marqués, aucun encaissé, face à trois adversaires issus de Nouvelle-Zélande, Papouasie et Iles Salomon) arrive pour affronter mes compatriotes de Perth Glory, mon équipe est incapable de prendre le jeu à son compte, incapable de réagir à la domination d'un adversaire qui s'est visiblement adapté. Verdict, défaite 2-3. 3 mois après, cette défaite me reste en travers de la gorge. Et la dernière ligne droite de la Ligue relève de la même guigne. Lorsque la phase finale arrive, en matchs à élimination directe, mon équipe concourt en demi-finale majeure, en tant que leader, opposé au dauphin, toujours cette équipe de Perth Glory. Et là non plus ça ne passe pas. Je dois donc subir un retour en petite finale pour gagner le droit d'affronter une nouvelle fois Perth Glory lors de la grande finale. Cette petite finale n'est qu'une formalité gagnée 4-1 face à Sydney Utd, mais pour la grande finale, je ne peux que m'incliner une nouvelle fois face à cette bête noire qu'est devenue Perth Glory...

Bref, une victoire en Challenge, des places de finaliste en Ligue et en Coupe d'Océanie, voici mon bilan à l'issue de ma deuxième saison. Et je sais que je vais perdre dans quelques semaines Nuno Alexandre, meilleur passeur de la Ligue, titulaire indiscutable en position d'AG, car son autorisation de travail est sans cesse refusée...

Il est désormais clair dans ma tête que je dois quitter l'Australie à la première opportunité !

Cette partie est agréable à suivre.

Je trouve ça très stimulant ces nouvelles façons de jouer, ces nouvelles règles... Moi-même en Irlande du Nord, je ne peux inscrire que trois joueurs sur le banc en matchs championnat et coupes nationales. C'est encore minime comme changement bien sûr, mais ça casse les habitude et nous permet de tester notre façon de jouer tactiquement.

Je me demandais, qu'en est-il des jeunes joueurs australiens regen ? As-tu pu recruter des jeunes talents prometteurs ? Je sais que c'est ainsi que je peux m'améliorer en Irlande du Nord, car mon budget ne me permet pas de recruter ailleurs que dans le pays.

Je suis passé de 0 euros à 1,500,000 euros, mais ça reste dérisoire... Je préfère ne pas dépenser car les travaux de rénovation de mes structures ont été annulées (!) l'an dernier faute de trésorerie...

Tu vas donc postuler pour un club suisse ? Tu te laisse la possibilité de continuer encore une année en Australie pour prendre ta revanche ?

Alors, tu es parti d'Australie? Tu as postulé où?

Suspense... Plus sérieusement, j'ai quelques obligations professionnelles qui me prennent un peu de temps actuellement. Je m'en débarrasse et je reprends les affaires, promis

T'inquiète prends ton temps, je venais juste aux infos ^^

« Vendredi 11 juin 2010.

 Monsieur le Président,

Cela fait désormais près de sept ans que je dirige l'équipe première des Wollongong Wolves, sept saisons durant lesquelles, sous votre mandat, j'ai oeuvré à consolider le projet sportif du club. Parfois avec une certaine réussite, comme en atteste les trois trophées NSL consécutifs, le titre de Champion 2005, ou encore cette belle finale en Championat des Clubs d'Océannie.

Pourtant, aujourd'hui, et alors que la fin d'un cycle sportif se fait jour, je fais le constat que je n'ai pas les clés pour renouveler les exploits du passé : la notoriété du club ne nous permet pas d'attirer le moindre joueur qui permettrait de par son expérience ou son ambition à faire grandir l'équipe. Et l'argent accumulé au fil des saisons n'a jusqu'à présent servi à rien !

Pour être sincère avec vous, et je vous le dois au regard de la confiance que vous m'avez toujours porté, le football Australien dans son ensemble souffre de fonctionner ainsi en vase clos. Même nos joueurs stars en fin de contrat ne suscitent aucune proposition d'achat !

J'avais un objectif personnel en arrivant en 2003, je me dois de tenter de le concrétiser, et les Wollongong Wolves ne me semblent plus être en mesure de m'aider dans cette quête.Alors que la saison 2009-2010 se termine sur une place d'honneur qui nous a permis une nouvelle fois de concourir à la phase finale, je vous présente ma démission.

Bien cordialement.

Tercio Torrentera »

Tu pars pour quel club?

De retour à la maison, ma femme m’interpelle aussitôt.

- Alors ça y est, tu as envoyé ton courrier au Président ? on s’en va enfin ?!
- Oui, non.
- Comment ça oui non ?
- Oui, j’ai adressé mon courrier au Président. Non, nous ne partons pas encore.
- …
- Il m’a ri au nez, un fou rire qui va certainement me hanter le restant de mes jours. J’ai tellement honte.
- Explique-toi donc, je n’en peux plus !
- Il m’a ni plus ni moins dit qu’en l’état j’étais prisonnier, rien de moins ! Qu’à moins de résultats réellement exceptionnels, je ne quitterai jamais l’Australie, ni même Wollongong Wolves, bref, que si je concrétisais ma démission, je mangerai bientôt des racines chez les aborigènes…
- Il dit ça pour plaisanter ? pour te faire peur ?
- Il m’a rappellé Nuno Alexandre, tu sais mon attaquant que je fais souvent jouer AG. Ca fait 7 ans qu’il joue dans l’équipe sans permis de travail, 7 ans qu’il figure parmi les valeurs sûres du Championnat… et 7 ans que personne, absolument personne ne s’est intéressé à son cas, personne ne lui interdit de jouer, personne ne tente de le faire signer
- Alors qu’est-ce qu’on va faire ?
- Je n’ai pas le choix : être bon ne suffit pas. Je dois devenir un crack, un top manager, une légende. Sinon, nous allons crever ici, dans l’indifférence générale.
- Et partir dans un autre club Australien ?
- Nous sommes devenus une valeur sûre, avec un des stades les mieux équipés, et un vrai centre de formation. Partir serait une bouffée d’air pur certainement salvatrice, pourtant… je ne sais plus, vraiment je ne sais plus..

Le comité est enchanté par vos résultats, mais souhaite vivement une amélioration ?

Ils sont bizarres les dirigeants chez toi .

Je l’ai dit : je veux partir, je dois partir. Je peaufine mon CV et continue de faire évoluer ma formation autour de quelques vétérans, en 4-1-4-1, puis en 4-4-2, au gré de l’essoufflement progressif de mes tactiques. Certes quelques nouveaux noms arrivent, généralement issus des équipes à la traine en championnat, mais ils viennent plus apporter de la profondeur de banc que transcender l’équipe. Signe de ce faible renouvellement, le milieu central Ellul est toujours un pilier de mon équipe, et même Alexandre, toujours sans contrat de travail, rend encore d’utiles services.

J’ajoute malgré tout une ligne de vainqueur de la Ligue 2011. Sans comprendre pourquoi, je ne parviens plus à exister lors du Challenge NSL que j’ai pourtant remporté 5 fois par le passé.
Et je candidate à tour de bras.

La Suisse ? Je vois passer de belles opportunités telles que le Servette de Genève, comme de sombres bancs de seconde division. Recalé, à chaque fois.

L’Australie ? Les deux tiers des pensionnaires de ce championnat pourraient représenter une opportunité d’évolution : en dépit de ses installations de qualité, le stade de Wollongong Wolves est un des plus petits, et le statut semi-professionnel m’handicape toujours autant pour attirer de nouveaux joueurs. Bref, les Melbourne Knights et autres Olympic Sharks, sous le coup de faillites financières  consomment les entraineurs sans modération. Mais là encore, je ne parviens pas à exister.

Et comble de l’ironie, je pensais que mon nouveau titre de vainqueur de la Ligue m’ouvrirait à nouveau les portes de la coupe de l’Océanie et j’espérais bien la remporter. Mais, surprise : rien, nada, que dalle ! Cette compétition semble avoir disparu !

Mon Président avait donc bien raison : je me sens prisonnier.

la prison.

Eté 2014... 10 saisons complètes passées à la tête de Wollongong. Le Bureau vante ma fidélité. Quelle ironie : je ne suis pas fidèle, je suis prisonnier, nuance ! Aujourd'hui, j'essaye de ne pas déprimer, j'assume tant bien que mal. Voici une petite photographie de mon parcours...

Palmarès : Je ne survole pas les compétitions, loin s'en faut, mais je trouve mon parcours plus qu'honnête.


Formation tactique de base utilisée sur la dernière saison. La mentalité collective est "offensive". Tous les joueurs ont des consignes assez évidentes pour leur poste, à l'exception du 10, Prentice, qui agit "à la Ben Arfa" avec des consignes de dribbleur individualiste. Lors de mon arrivée Ellul avait déjà ces consignes là, mais sa personnalité était trop tendre (qualifié de "sans ambition" par mon staff).


Mon propre profil, je suis désormais très bien noté, mais ma réputation reste exécrable. Je continue à candidater quasiment partout, y compris en Australie pour intégrer un club au statut professionnel, rien toujours rien.


Prentice, le joueur star, véritable maître à jouer de l'équipe.


Webster, l'alter ego de Prentice... Ces deux là représentent plus de 75% des buts marqués sur la dernière saison et 2/3 des passes décisives.

T'as jamais eu de propositions de clubs de Ligue 2 ou National ? Même pas de clubs de championnats mineurs de pays que tu aurais sélectionnés pour créer ta partie ?

Postule pour l'équipe nationale.

Adé a écrit:T'as jamais eu de propositions de clubs de Ligue 2 ou National ? Même pas de clubs de championnats mineurs de pays que tu aurais sélectionnés pour créer ta partie ?

Postule pour l'équipe nationale.

Eh non, rien, absolument rien. D'ailleurs, dans cette ligue Australienne, les limogeages sont assez rares ! Oui l'équipe nationale pourrait êre un tremplin, mais quand je vois que même les Perth Glory et autres Parramata, les clubs profressionnels, n'ont jamais montré d'intéêt pour moi, je ne pense pas que la Fédé me retienne pour prendre en main la sélection.

J'envisage de me montrer plus "actif" en manifestant mon intérêt dans les médias lorsqu'un poste se libérera. Le risque est que le Directoire n'apprécie pas et me liciencie.

Ca doit être vraiment particulier la réputation de l'Australie, parce que même à HK j'ai réussi à avoir l'intérêt d'un club de national .

T'as sélectionné quels pays dans ta partie ?

Adé a écrit:Ca doit être vraiment particulier la réputation de l'Australie, parce que même à HK j'ai réussi à avoir l'intérêt d'un club de national .

T'as sélectionné quels pays dans ta partie ?

Je n'ai pris que Australie et Suisse. Et oui je crois que le championnat vit en vase clos... Je voulais un défi, je suis servi !

Utiliser les médias pour manifester mon inétrêt pour d'autres club... Aussitôt dit, aussitôt fait, avec deux clubs suisses en ligne de mire. Bien évidemment, personne n'a apprécié cette démarche cavalière. Mes dirigeants menacent de me licencier, les ultras demandent ma tête, mes notes de professionnalisme et de fidélité s'écroulent pour un résultat affligeant : du mépris de la part des Suisses.

En ce début de printemps, crucial pour la saison, je décide de me mettre au vert. Ne dit on pas que les vacances ont le don de ressourcer une personne ? C'est donc loin, très loin du milieu du football que je me retire quelques temps. Tout au plus, je suis de loin les derniers résultats de mon équipe pour la saison : Un nouveau titre de vainqueur de la ligue et une troisième place en coupe d'Océanie. La saison suivante, rien de notable ne semble se passer hormis le fait que mon adjoint décide de se séparer de mes hommes de toujours : Ellul et Alexandre. La fin d'une époque, de mon époque suis-je tenté de dire.

C'est finalement une offre d'emploi qui vient me sortir de ma torpeur : South Sidney me veut comme coach ! Il faut dire que malgré mon retrait, ma réputation a enfin progressé pour devenir "correcte". Depuis le temps que j'espérais quitter Wollongong, enfin !

Mais l'espoir retombe vite : Un statut semi-pro et une capacité de stade identiques à ceux de Wollongong, des infrastructures médiocres, des finances à l'agonie alors que ai réussi à transformer les Wolwes en puissance financière qui compte dans la ligue Australienne (350k de budget alloués aux transferts chaque année). N'ai je pas plutôt intérêt à poursuivre à Wollongong et cueillir les fruits de mon travail ?

Je décide finalement de refuser cette proposition et retourne aussitôt au stade d'entraînement. Après 2 ans en vacances, mon équipe est qualifiée pour la phase finale et j'en veux à nouveau!

Tercio a écrit:

Adé a écrit:Ca doit être vraiment particulier la réputation de l'Australie, parce que même à HK j'ai réussi à avoir l'intérêt d'un club de national .

T'as sélectionné quels pays dans ta partie ?

Je n'ai pris que Australie et Suisse. Et oui je crois que le championnat vit en vase clos... Je voulais un défi, je suis servi !

Clair, là tu t'es un peu compliqué la tâche .

Par contre tu laisses ton adjoint gérer les contrats ?

Je suis parti 2 ans en congé en laissant l'équipe en roue libre. A mon retour, j'ai vérifié: Ellul et Alexandre ont pris leur retraite en mon absence.

« Au revoir, au revooiiiiir Présideeent ! ». J’en rêvais, je l’ai fait ! C’est vêtu de mon plus beau costume de kangourou en peluche que je me suis pointé dans le Bureau du Président en sautant comme personne ne m’avait jamais vu. L’effet était garanti ! 16 ans que j’attendais ça, Adulé hier, je sais que désormais c’est l’interdiction de territoire qui m’attend !

Pourtant lorsque j’ai sollicité un rendez-vous auprès du Président celui-ci ne s’attendait certainement pas à une telle scène. Il faut dire que nous sortions tout juste d’un doublé historique Challenge NSL / League et tout le monde me désignait comme le principal artisan de ce parcours.

Voici donc mon bilan définitif à la tête de Wollongong Wolves. Je laisse entre les mains des dirigeants ce que je considère être désormais une Ferrari. Lorsque de temps à autre, je regarderai dans le rétroviseur, je pense que je vous parlerai de Austin et Mark Williams, respectivement buteur et ailier droit.



Mais trêve de plaisanterie, direction… La Suisse !!! Et c’est en fredonnant la chanson « La Suisse » de ANGE que je m’envole vers le pays des Helvètes « avec des coucous pleins la tête, je m’envole… »



Et voici mon nouveau chez moi : L’Etoile-Carouge, club semi-pro tout désigné pour lutter pour le maintien de Ligue Nationale B (=deuxième division), en situation de quasi-banqueroute. Ce club a tout l'air d'une nouvelle prison, mais qu’importe, je suis en Suisse, et je dois réussir si je veux atteindre mon objectif personnel : conquérir l’Europe à la tête des Young Boys de Berne !

alors, je trouve ça assez marrant que tu commence par ce club car j ai réellement bosser a wollongong, mais pas pour le club de foot, mais pour une fete forraine, il y a 4 ans, lors des incendie de sydney, la temperature est monté a plus de 50° mais c est vraiment une tres belle ville, avec la plage et quelques spot de surf non loin de la, il fait bon vivre la bas, je comprend les victoires ,

Ceci dit pour en revenir a ton club, et ton épopée, BON courage

Bonne chance avec ce club aux finances dignes d'un Portsmouth de la grande époque

2 ans en vacances sans te faire virer ? Ils sont sympas tes dirigeants .

Hâte de voir tes premiers résultats à la tête de ton club de rêve .

La promesse d’une année difficile était là. Au-delà d’une côte catastrophique pour la montée (5000 contre 1), je n’ai aucune marge de manœuvre financière : lorsque j’entame la saison, j’ai déjà un déficit supérieur à 200.000€. Or, mon joueur le plus bankable est évalué à 170.000€ et est mauvais, tellement mauvais que je n’ai jamais pu le maintenir dans l’équipe type. Côté salaire, aucune marge de manœuvre non plus puisque je suis déjà en dépassement (5.500€/semaine engagés contre 4.000€ autorisés), or le mieux payé ne perçoit même pas 500€/semaine… Bref, le spectre de la banqueroute est réel.

Côté terrain, je tâtonne. En ayant aucun joueur technique, je ne peux pas reproduire mon schéma développé en Australie. Après quelques contre-performances, j’évolue certes en 4-3-3 mais avec une mentalité « normale » et je suis souvent contraint de passer en « défensif » avec la recherche de contres.

Je ne m’estime toutefois pas malheureux : malgré une médiocre 10ème place sur 16 équipes engagées en Ligue Nationale B, ce résultat constitue la plus belle performance sportive du club, soutenue par l’enregistrement d’un record d’affluence au stade. C’est cette simili-réussite qui sauve ma saison : les recettes générées s’élèvent à plus de 500.000€ et viennent effacer en un instant tous les soucis financiers de la saison.

Je profite alors de l’inter-saison pour faire le grand ménage dans mon effectif en profitant des fins de contrat.

A l’entame de la nouvelle saison, je peux profiter d’un budget transfert porté à 20.000€ (ne rigolez pas svp ) alors que ma masse salariale est ramenée sous le budget provisionné. Le hic est que je n’ai plus aucun banc, et les titulaires pré-désignés rivalisent de médiocrité… Le recrutement sera décisif, sportivement comme économiquement.

Parallèlement, je jette un oeil en Australie, Wollongong a échoué en Finale Majeure de la Ligue. Je vous citais précédemment deux joueurs que je  pressentais comme les leaders d''avenir de cette équipe : Austin prend de la valeur (800k€) et est scouté par la Réal Sociedad. Williams termine en tête du classement des meilleurs passeurs de la ligue.. En revanche, Prentice, mon maître à jouer de l'époque régresse sous le poids de l'âge (31 ans).

Après une première saison à tenter de sauver le club de la banqueroute tout en se maintenant en Ligue Nationale (malgré des côtes qui menait tout droit le club dans l’anonymat du foot amateur et moi à la case Pôle Emploi), les deux objectifs avaient été atteints. Maintenant, il s’agît de confirmer, de retrouver une marge de manœuvre financière en assurant le minimum sportif : rien ne sert de viser la montée alors que les fondations ne sont pas posées. C’est dans cet état d’esprit que je mène ma seconde saison à la tête de l’Etoile-Carouge.

Je dois être franc, les débuts sportifs ont été catastrophiques et longtemps j’ai stagné dans les deux dernières places, les places de relégables. L’absence de 10 me porte réellement préjudice. Peu à peu je développais de nouvelles approches et alternais entre un 4-4-2 des familles et un 5-2-3 plus original. Un peu avant la longue trêve hivernale (3 mois, de mi-décembre à mi-mars…), l’équipe commençait à sortir la tête de l’eau.

Mais je ne m’inquiétais pas, car l’embellie arrivait : chaque mois, j’améliorais la trésorerie grâce à des recettes de guichet et d’abonnement quasi 10 fois supérieures à celle de la saison précédente. Apparemment celle-ci avait marqué les esprits et suscité un enthousiasme profond chez certains supporters !

C’est fort de cette nouvelle assise financière que je me lance tête première lors de la trêve hivernale dans une série de matchs amicaux contre des équipes de divisions inférieures, ceci afin de dénicher quelques joueurs capables d’intégrer l’équipe ou venir apporter une profondeur de banc à coût très faible : tous les adversaires qui obtiennent des 8 ou plus face à ma formation se voient contactés, avec une priorité aux jeunes pousses. Coût maxi ? 3.000€/joueur. Et j’ai quelques bonnes surprises : Müller (M C) a tout du 10 capable d’apporter le liant que je cherche (un 15 en dribble, ça aide !), Guillon (MO GC) vient renforcer le flanc gauche, Keller (D/M C) intègre le poste de 6, et Fletcher (D GC) vient concurrencer les titulaires… La moyenne d’âge du onze type doit flirter avec les 21 ans.

Pour la deuxième partie de saison, je renoue avec le 4-3-3, sans fioritures (aucune flèche, mentalité normale), tout en alternant ponctuellement avec les deux autres formations précitées, ainsi qu’avec un 4-2-3-1, évolution offensive du 4-3-3 (hormis la mentalité, seul le triangle de milieu change, la pointe étant haute). La polyvalence des M C et D/MC compétents ouvre des voies bienvenues ! Et c’est en trombe que l’équipe termine la saison pour décrocher une méritée 8ème place, à seulement 3 points du 5ème . C’est un nouveau record pour le club.

En fin de saison, le budget frôle le million d’€, et 100% des sommes perçues lors des prochaines ventes de joueurs seront désormais reversées au budget transfert. Mais cela est encore prématuré, aucun joueur ne dépasse 22.000€ ;

Mais à l’instant présent, un nouveau chantier m’attend : la restructuration du staff ! J’ai passé toute la saison avec seulement un adjoint et un préparateur physique (tous les deux très médiocres qui plus est). Leur contrat arrive à échéance et les deux refusent de prolonger. Et parallèlement, personne ne veut venir, et ce n’est pas faute d’avoir essayé des mois durant. La réputation du club est très basse et le budget affecté salaires reste trop insuffisant.

Enfin, tout au long de la saison j’ai candidaté dans tous les clubs Suisses professionnels en difficulté (dont les Young Boys). Je n’ai jamais été contacté. Mon heure n’est pas encore arrivée.

A l’aube de ma troisième saison (2021-2022), ma côte pour le titre reste très basse mais elle évolue sensiblement : 201/1, à comparer aux 5001/1 lors de mon arrivée… Pour ma part, j’ambitionne un top 6 et je compte bien voir mes jeunes gagner en compétences… et en valeur ! J’ambitionne la montée pour la saison suivante, c’est-à-dire en 2023. Je prévois de faire un focus sur l’équipe lors de ce challenge, car d’ici là il devrait y avoir encore pas mal de mouvements (d'autant plus que mon nouveau budget transfert culmine à 230k€, soit 12 fois plus que la saison précédente). A moins, que je parvienne à intégrer un nouveau club : je n’oublie pas que L’Etoile-Carouge est un club semi-professionnel et que je cherche toujours le meilleur tremplin pour intégrer les Young Boys de Berne.

Saison 2022-2023, j’y suis. Si jusqu’à présent je jouais gagne-petit, je vous annonçais que ce serait la saison qui devait me mener en Ligue 1 Suisse.

Bien que les bookmakers n’y croient toujours pas et que les objectifs affichés par ma direction soient toujours d’obtenir le maintien, mes ambitions personnelles sont plus hautes. D’ailleurs dès la saison dernière, j’obtenais une 3ème place inattendue aux yeux de tous les observateurs. Pour concrétiser mon ambition, j’espère pouvoir m’appuyer sur une équipe qui arrive peu à peu à maturité.

A l’aube de cette saison que j’espère fructueuse, je vous dois un petit focus sur quelques joueurs appelés à jouer un rôle clé…

Tout d’abord, la formation tactique : il s’agît d’un 4-3-3 très traditionnel, mentalité « normale ». La seule subtilité est le MCg qui joue un rôle de 10, en mentalité « offensive », avec des consignes « emmener le ballon », « courses en avant », et « garder le ballon ». Ce joueur est d’autant plus important qu’il fait le piston quand j’appelle l’équipe à changer de formation pour évoluer en 4-2-3-1 offensif, ou encore en 4-4-2 offensif (il prend alors le rôle de ACg). J'ai également, une formation "alternative", en 5-4-1 pour les matchs où la pression est trop forte, dans ce cas là, le MD C descend en défense centrale avec un rôle de relanceur (flèche avant).

J’ai 3 joueurs qui peuvent potentiellement occuper le poste de 10 : Müller, MC, Perret, MOC et Guillon, MO GC. Le premier est le plus fiable et constant quand l’équipe évolue en 4-3-3 ou 4-2-3-1, le second est le plus flamboyant quelque soit la formation mais également capable de péter un boulard d’un instant à l’autre (16 en agressivité ça n’aide pas…), et le dernier est plutôt déployé en MO G, mais excelle quand il s’agît d’animer l’attaque du 4-4-2. Bref, ce poste qui était auparavant le gros point faible de mon équipe est désormais bien pourvu.

Autour d’eux, je n’ai pas de personnalité « remarquable » mais plutôt une accumulation de joueurs corrects qui assument globalement leur poste sans briller pour autant. Et quand ils craquent, j’ai un banc suffisant pour faire tourner.

Pour le lancement de la saison, après un passage en revue d’effectif via deux matchs de préparation (1-0 et 1-1), l’équipe obtient un succès 3-0 face à Aaru. Le score reflète le contrôle global de l’équipe et en tant qu’entraineur, je n’ai jamais réellement tremblé.

Mai 2023. Me voici, face à MA finale : les matchs de barrage pour accéder en ligue nationale A, l’élite du football Suisse.

Cette issue à la saison de championnat est à la fois conforme à mes ambitions affichées et représente une concrétisation du travail de fond réalisé depuis 3 ans ; et aussi une énorme frustration : si je suis barragiste pour l’accession, c’est que je termine second du championnat, et non leader, ce qui m’aurait valu un billet en première classe. Or, à la 90ième et dernière minute du 30ème et ultime match de la saison, mon équipe de l’Etoile-Carouge était en tête avec 1 point d’avance sur le second ; à la fin du temps réglementaire, je n’étais plus que second, mon concurrent pour la montée conquérant le titre dans les arrêts de jeu…

Mais si je n’ai pas fait mieux que second, j’en suis également responsable, certainement coupable par prétention : conscient d’avoir en Müller et Perret deux très bons éléments, j’ai cherché LA bonne formule qui me permettrait de les utiliser au mieux. J’ai expérimenté, et en dépit de quelques bonnes séquences, j’ai plus fragilisé que conforté l’équilibre qui j’avais patiemment construit. C’est finalement Müller qui m’a remis dans le droit chemin : une blessure l’a éloigné durant près de 2 mois. La question de son articulation avec Perret ne se posait donc plus. Ce dernier avait donc le champ libre pour étaler ses talents de dribbleur, réussissant à m’agacer au plus haut point sur nombre de match : son égoïsme l’amène a trop en faire, et rarement devant le but il opère le bon choix. Mais il est mon meilleur joueur, capable à lui seul de débloquer une situation. Je dois donc faire avec.

Le match aller des barrages me verra affronter Soleure. Cette confrontation sera ma première finale, bien plus importante pour la suite de ma carrière que tous les titres glanés en Australie. Vais-je gagner le droit d’affronter l’an prochain les Young Boys pour mieux contribuer à la perte de l’entraineur en place, ou vais encore devoir attendre au risque de ne plus être capable de renouveler l’exploit de flirter avec la montée ? Je n’oublie pas que l’Etoile-carouge est un club semi-professionnel et qu’un jour ou l’autre la réalité me rattrapera.

26, il ne restait que 26 places disponibles sur les 10.000 que comptent les tribunes lorsque le match aller des barrages débutait.

J’aligne une équipe classique, tout au plus Hermann est titulaire en tant qu’ailier gauche en lieu et place de Guillon. Les dernières performances de ce dernier ont plus été mitigées alors qu’Hermann étaient en pleine bourre. Chapuisat, buteur attitré est quant à lui blessé.
Le déroulé du match présente une partie fermée. Malgré quelques frappes, rien n’est véritablement dangereux, et cela des deux côtés.  De façon tout à fait classique, la charnière centrale est très timorée, idem pour Pedro à la pointe de l’attaque. J’opère les remplacements nécessaires. Le match se déroule ainsi jusqu’à son terme.
Les fans sont certainement satisfait d’avoir tenu la dragée haute à Soleure, mais pour ma part, je ne peux que regretter que la domination de fond n’ait pas été concrétisée.





Pour le match retour, à l’extérieur, je décide de prendre le taureau par les cornes. Le 4-3-3 et sa solidité défensive laisse la place à un 4-2-3-1 plus offensif. Fondamentalement, l’équipe reste la même, si ce n’est que mon créateur Perret passe au coeur de l'attaque, et que mon récupérateur Aguilar vient se positionner un peu plus haut, aux côtés de Müller, désormais bien implanté en position de relayeur. Et j’enregistre avec satisfaction le retour de Chapuisat.
La physionomie du match me satisfait. Mon équipe prend aussitôt le match à son compte, puis contrôle avec une certaine sérénité, avant de doubler la mise dans le dernier quart d’heure.





L’an prochain L’Etoile Carouge évoluera en Ligue Nationale A. La côte pour le titre ? 1/5001….